Le président du Rwanda, Paul Kagame, s’exprimant lors d’un interview fait ce lundi , au cours du Forum Economique de Qatar, il a annoncé que son pays est en discussion avancée avec des investisseurs et des sociétés scientifiques, sur un projet de la production locale des vaccins contre le coronavirus.
Le président Kagame a expliqué que les discussions avec les investisseurs et les scientifiques qui visent à fabriquer les vaccins contre le COVIB-19 sont assez avancées, et que «dans quelques mois, nous devrions entendre une histoire différente», celle d’un continent africain qui fabrique ses vaccins.
Il faut rappeler que le continent africain, peuplé d’un milliard trois cent millions d’habitants n’a vacciné contre la COVID-19, jusqu’à cette date, qu’environ 1% de sa population, alors que certains pays plus riches d’autres continents ont vacciné un nombre suffisant de leurs citoyens qui les permet de redémarrer leurs économies.
Le président Kagame préfère ne pas s’enfermer dans cet attentisme ni de promesse. Il trouve, avec un certain nombre de chefs d’Etat africains, que la production locale des vaccins s’avère être la solution la plus urgente et la plus appropriée pour permettre au continent d’accélérer la vaccination et renouer progressivement avec un retour à la vie normale de la population et le fonctionnement du pays.
Ce dans cadre que ce projet vital pour l’Afrique, est également en étude en Afrique du Sud, au Sénégal et au Nigeria, car il est appelé à former des Centres régionaux de fabrication de vaccins pour mieux couvrir le continent.
La directrice générale de l’ Organisation mondiale du commerce (OMC), Madame Ngozi Okonjo-Iweala, a confirmé cette démarche et analyse en disant que « Nous avons maintenant vu qu’une centralisation excessive de la capacité de production de vaccins est incompatible avec un accès équitable dans une situation de crise», a déclaré Ngozi ce lundi.
La directrice de l’OMC est convaincue que «les centres de production régionaux, en tandem avec des chaînes d’approvisionnement ouvertes, sont une voie plus prometteuse pour se préparer à une future crise sanitaire».
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