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Thomas Sankara, né le 21 décembre 1949 à Yako en Haute-Volta et mort assassiné le 15 octobre 1987 à Ouagadougou au Burkina Faso. Il est le président du pays durant la période de la première révolution burkinabè du 4 août 1983 au 15 octobre 1987, qu’il finit par totalement incarner. Il était anti-impérialiste, révolutionnaire, socialiste, panafricaniste et tiers-mondiste.

 

Voici quelques unes de ses mémorables citations :
 
«  Vous ne pouvez pas accomplir des changements fondamentaux sans une certaine dose de folie. Dans ce cas précis, cela vient de l’anticonformisme, du courage de tourner le dos aux vieilles formules, du courage d’inventer le futur. Il a fallu les fous d’hier pour que nous soyons capables d’agir avec une extrême clarté aujourd’ hui. Je veux être un de ces fous, Nous devons oser inventer le futur. » 
 
 « La révolution et la libération des femmes vont de pair. Et ce n’est pas un acte de charité ou un élan d’humanisme que de parler de l’émancipation des femmes. C’est une nécessité fondamentale pour le triomphe de la révolution. Les femmes portent sur elles l’autre moitié du ciel ».
 
 « Un militaire sans formation politique n’est qu’un criminel en puissance. »
 
« Je me suis fait une raison. Soit je finirai vieil homme quelque part, soit ce sera une fin violente car nous avons tellement d’ennemis. Une fois qu’on l’a accepté, ce n’est plus qu’une question de temps. Cela viendra aujourd’hui, ou demain…D’ailleurs je sais qu’on ne dira pas en me désignant un jour : « c’est l’ancien Président du Burkina Faso », on dira : « c’est la tombe de l’ancien Président du Burkina Faso » ».
 
« Cela va nous coûter la vie peut être, mais nous sommes pour prendre les risques, nous sommes là pour oser et vous êtes là pour continuer la lutte coûte que coûte ».
 
« On peut tuer un homme mais pas des idées ».
 
« Les grandes tragédies de l’histoire révèlent les grands hommes, mais ce sont les minables qui provoquent toujours ces tragédies ».
« Un peuple conscient ne saurait confier la défense de sa patrie à un groupe d’hommes quelles que soient leurs compétences. Les peuples conscients assument eux-mêmes la défense de leur patrie ».

« La maladie ne se guérit point en prononçant le nom du médicament, mais en prenant le médicament ».
 
« Je suis comme un cycliste qui grimpe une pente raide, qui a à gauche et à droite des précipices. Il est obliger de pédaler, de continuer de pédaler, sinon il tombe ».
 
« Un militaire sans formation politique, idéologique est un criminel en puissance ».
 
« En tant que dirigeant il vous faut être à l’étage, ce qui vous permet de voir très loin ; mais de temps en temps, il faut descendre au rez-de-chaussée pour voir également dans la rue ce qu’y se passe ».
 
« D’autres avant moi ont dit, d’autres après moi diront à quel point s’est élargi le fossé entre les peuples nantis et ceux qui n’aspirent qu’à manger à leur faim, boire à leur soif, survivre et conserver leur dignité. Mais nul n’imaginera à quel point le grain du pauvre a nourri chez nous la vache du riche ».
 
« On parle du Plan Marshall qui a refait l’Europe économique. Mais l’on ne parle pas du Plan africain qui a permis à l’Europe de faire face aux hordes hitlériennes lorsque leurs économies étaient menacés, leurs stabilités étaient menacées. Qui a sauvé l’Europe ? C’est l’Afrique. On en parle très peu. On parle si peu que nous ne pouvons, nous, être complices de ce silence ingrat. Si les autres ne peuvent pas chanter nos louanges, nous en avons au moins le devoir de dire que nos pères furent courageux et que nos anciens combattants ont sauvé l’Europe et finalement ont permis au monde de se débarrasser du nazisme ».
 
« La Bible, le Coran ne peuvent pas être lus de la même façon par celui qui exploite le peuple et le peuple qui est exploité. Il faut pour cela, deux éditions de la Bible et deux éditions du Coran ».
« Nous ne pouvons laisser à nos seuls ennemis d’hier et d’aujourd’hui le monopole de la pensée, de l’imagination et de la créativité ! »
 
« Celui qui aime son peuple aime les autres peuples ».
 
« La Révolution démocratique et populaire a besoin d’un peuple de convaincus et non d’un peuple de vaincus, d’un peuple de convaincus et non d’un peuple de soumis qui subissent leur destin. »
         
« Nous estimons que la dette s’analyse d’abord de par son origine. Les origines de la dette remontent aux origines du colonialisme. Ceux qui nous ont prêté de l’argent, ce sont eux qui nous ont colonisés. Ce sont les mêmes qui géraient nos économies. Ce sont les colonisateurs qui endettaient l’Afrique auprès des bailleurs de fond, leurs frères et cousins. Nous sommes étrangers à la dette. Nous ne pouvons donc pas la payer ».
 
« La dette c’est encore le néo-colonialisme ou les colonialistes qui se sont transformés en « assistants techniques ». En fait, nous devrions dire en assassins techniques. Et ce sont eux qui nous ont proposé des sources de financement, des « bailleurs de fonds ». Un terme que l’on emploie chaque jour comme s’il y avait des hommes dont le « bâillement » suffirait à créer le développement chez d’autres. Ces bailleurs de fonds nous ont été conseillés, recommandés. On nous a présenté des dossiers et des montages financiers alléchants. Nous nous sommes endettés pour cinquante ans, soixante ans et même plus. C’est-à-dire que l’on nous a amenés à compromettre nos peuples pendant cinquante ans et plus ».
 
« La dette sous sa forme actuelle est une reconquête savamment organisée de l’Afrique, pour que sa croissance et son développement obéissent à des paliers, à des normes, qui nous sont totalement étrangers. Faisant en sorte que chacun de nous devienne l’esclave financier, c’est-à-dire l’esclave tout court, de ceux qui ont eu l’opportunité, la ruse, la fourberie de placer des fonds chez nous avec l’obligation de rembourser ».
 
« Mais la dette, c’est sa forme actuelle, contrôlée, dominée par l’impérialisme, une reconquête savamment organisée pour que l’Afrique, sa croissance, son développement obéisse à des paliers, à des normes qui nous sont totalement étrangères, faisant en sorte que chacun de nous devienne l’esclave financier c’est-à-dire l’esclave tout court de ceux qui ont eu l’opportunité, la ruse, la fourberie de placer les fonds chez nous avec l’obligation de rembourser. »
 
« Je n’y pense pas. Ça peut arriver. Mais je préfère ne pas y penser. Je me dis que coup d’Etat ou pas coup d’état, la solution résidera dans la capacité des masses à nous protéger. Bien sur quelqu’un peut sortir de la foule et tirer sur le président voilà, il est mort. C’est une chose qui peut arriver à tout moment ».
 
« Mr le Président, nous n’avons pas compris comment des bandits comme Jonas Savimbi, des tueurs comme Peter Botha ont eu le droit de traverser la France si belle et si noble. Ils l’ont tachée, ils l’ont tachée de leurs pieds et de leurs mains couverts de sang. Et tout ceux qui ont leur ont permis de poser de tels actes en porteront l’entière responsabilité, ici et partout ailleurs, aujourd’hui et pour toujours ».
ngs.
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