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Par 20 Minutes avec AFP

La COP26 a officiellement pris fin vendredi soir mais la déclaration finale était depuis toujours en cours de négociation. Ouverte le 31 octobre, la COP26 a joué les prolongations ce samedi, comme beaucoup d’autres COP avant elle. Avant la tombée de rideau sur le Scottish Event Campus de Glasgow, après quinze jours intenses de négociations, les 197 pays membres de la Convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques (Cnucc) se sont enfin mis d’accord sur les textes de décisions finales qui récapitulent ce sur quoi ils se sont engagés à Glasgow.

La COP26 a adopté ce samedi un texte commun destiné à accélérer la lutte contre le réchauffement climatique, mais sans assurer de le contenir à 1,5°C ni répondre aux demandes d’aide des pays pauvres. Baptisé « Pacte de Glasgow pour le climat », le texte a été adopté à l’issue de deux semaines de négociations éprouvantes, d’un coup de marteau du président britannique de la conférence mondiale sur le climat et après des changements de dernière minute introduits par la Chine et l’Inde sur la question des énergies fossiles.
« Le moment de vérité »
La conférence internationale sur le climat COP26 est « le moment de vérité » pour la planète, avait un peu plus tôt déclaré le président de l’Ecosse, le Britannique Alok Sharma, au cours d’une séance plénière devant les délégués des quelque 200 pays. « C’est le moment de vérité pour notre planète et c’est aussi le moment de vérité pour nos enfants et nos petits enfants », a-t-il martelé, admettant que le monde n’avait pas tenu les promesses faites lors de l’adoption de l’accord de Paris en 2015 mais que le projet de déclaration finale de la COP26 « reconnaissait ce fait et appelait à y répondre».
Ce projet contient « des pas concrets pour la suite et des étapes très claires pour nous mettre sur les rails conduisant aux objectifs de l’Accord de Paris » qui vise à limiter le réchauffement de la planète « bien en deçà » de 2°C et si possible à 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle.
Pour rappel, cette COP26 a été présentée comme la plus importante depuis celle de Paris – la COP21 – en 2015. Pour une histoire de calendrier, puisqu’elle ouvre une décennie 2020 annoncée comme décisive en vue de garder la trajectoire de réchauffement climatique sous les 2°C, voire sous les 1,5°C dans l’idéal, par rapport à l’ère préindustrielle. C’est l’engagement pris par les 191 Etats à avoir ratifié à ce jour l’accord de Paris sur le climat. L’engagement aussi que presse de tenir le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec), dans ses rapports, pour ne pas s’exposer à une augmentation en intensité et en nombre, à l’avenir, des phénomènes climatiques extrêmes.
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