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Source AFP

Deux explosions, que la police a qualifiées d’ »attentat« , ont blessé plusieurs personnes mardi à Kampala, la capitale de l’Ouganda, théâtre de plusieurs récentes attaques à la bombe. « Ce que nous pouvons dire, c’est que c’était un attentat ; mais qui est responsable est une question qui fait l’objet d’une enquête », a déclaré le chef adjoint de la police ougandaise, Edward Ochom.

Le Parlement fermé
« Les explosions ont eu lieu près du quartier général de la police pour l’une et, pour l’autre, près de l’entrée du Parlement, toutes deux dans le quartier des affaires », a-t-il ajouté, précisant que les blessés avaient été hospitalisés. La détonation près du QG de la police a détruit des vitres, tandis que celle du Parlement a mis le feu à des véhicules garés tout près, selon lui.
Après les explosions, le Parlement a annulé sa session prévue mardi, demandant à ses membres d’éviter le secteur « car les forces de sécurité travaillent dur à rétablir l’ordre ».
Le porte-parole du ministère de la Santé, Ainebyoona Emmanuel, a sur Twitter que 24 personnes étaient soignées à l’hôpital Mulago de Kampala, dont quatre en état critique.  « Suite à l’acte lâche et regrettable de terrorisme, nos personnels de santé travaillent sans relâche pour sauver les vies des blessés », a-t-il écrit. 

 

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« Nous avons déployé une équipe » dans le secteur, a déclaré à l’AFP une porte-parole de la Croix-Rouge ougandaise, Irene Nakasiita.
Kyle Spencer, directeur exécutif d’une ONG, a entendu les explosions. Il a décrit à l’AFP la panique ayant gagné les personnes se trouvant dans le quartier.
« La route du Parlement est fermée, il y a des gens qui pleurent et les autres ne cherchent qu’à quitter la zone. Tout le monde évacue les immeubles de bureaux et les bâtiments sont verrouillés et personne ne peut plus entrer », a-t-il raconté.  
A la mi-journée, les alentours du Parlement avaient été placés sous haute surveillance, avec des soldats lourdement armés qui patrouillaient et des membres de la police scientifique, vêtus de blanc, qui inspectaient le site.
Tandis que l’ambassade américaine à Kampala a demandé à ses citoyens de rester éloigner de la zone et de suivre les consignes.
Kampala a été visé en octobre par deux attentats, attribués par la police aux Forces démocratiques alliées (ADF), groupe rebelle musulman apparu en Ouganda et qui a fait souche depuis plus de 25 ans dans l’est de la République démocratique du Congo voisine, où il sème la terreur. Les ADF sont présentées par le groupe terroriste Etat islamique comme sa branche en Afrique centrale et en mars, les Etats-Unis les ont officiellement déclarées affiliées à l’EI.
L’explosion d’une bombe dans un restaurant de la capitale, le 23 octobre, a tué une jeune serveuse et un attentat suicide dans un bus près de Kampala, deux jours plus tard, a fait de nombreux blessés. Les autorités ougandaises avaient indiqué que les ADF préparaient une nouvelle attaque d’envergure.
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