D’autres domaines de partenariat incluent l’expertise et le partage de renseignements, la conduite d’opérations conjointes ou simultanées, la lutte contre la cybercriminalité, la traite des êtres humains, le trafic d’organes et la falsification de documents.
Selon Munyuza, la visite est une étape importante dans le renforcement de la coopération en matière de sécurité entre le Rwanda et la RD Congo.
« Nos deux pays ne sont pas seulement voisins, mais aussi frères. Notre région continue de faire face à un certain nombre de défis en matière de sécurité, notamment les djihadistes islamiques, le terrorisme, le trafic de drogue et la contrebande, ce qui nous oblige à établir une coopération solide et à unir nos efforts pour lutter contre les crimes organisés, transfrontaliers et transnationaux qui menacent notre région », a déclaré Munyuza. mentionné.
Il a ajouté qu’il est de la responsabilité première des forces de police de travailler en étroite collaboration pour assurer la sûreté et la sécurité des personnes et ouvrir la voie au développement durable de leurs sociétés respectives.
«Nous devons créer des canaux pratiques de partage d’informations et de renseignements sur les crimes, mener des opérations conjointes contre les criminels et former conjointement pour faire face aux menaces de sécurité et aux crimes transnationaux toujours croissants. Cette visite fournit donc une autre plate-forme pour discuter en détail des problèmes affectant la sécurité dans nos deux pays et de la meilleure façon de travailler ensemble pour y faire face. »
Munyuza a observé que l’accord signé démontre une intention partagée d’explorer des arrangements plus formels afin de renforcer davantage la coopération entre les deux institutions de police.
Avec Bahigwa, l’actuel président de l’organe régional de police—EAPCCO—IGP Munyuza a réitéré l’engagement du Rwanda à travailler avec la police congolaise et d’autres institutions policières régionales pour établir une unité opérationnelle conjointe à Goma, dans l’est de la RD Congo, pour recueillir des informations sur les activités terroristes dans la région telle que résolue lors de la récente Assemblée générale à Kinshasa.
« La lutte contre l’extrémisme violent est une bataille complexe qu’aucun pays ne peut vaincre seul. Nous sommes donc obligés de ne leur donner ni une chance pour que leurs réseaux se développent dans nos pays ni un refuge sur notre territoire pour menacer la sécurité dans notre région », a déclaré Munyuza.
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