Le président tanzanien John Magufuli, officiellement été victime ce mercredi de problèmes cardiaques à l’âge de 61 ans, à l’hôpital Emilio Mzena, où il est décédé en fin d’après-midi, a annoncé dans la soirée la vice-présidente, Samia Suluhu Hassan.
Dans un monde en proie à l’épidémie de Covid-19, le président Magufuli, un catholique fervent, avait minimisé l’existence et la dangerosité du virus, estimant que son pays en avait été libéré depuis mi-2020 grâce « aux prières ».
Mais cette posture est récemment devenue intenable face une vague de décès, officiellement attribués à des pneumonies, touchant parfois jusqu’à de hauts responsables politiques. Et après les injonctions du Directeur général de l’OMS, et la mort du chef de la fonction publique, mort du covid-19, Magufuli avait commencé à admettre la présence dans son pays du coronavirus, refusant toutefois de le nommer.
C’est la vice-présidente de Tanzanie, Samia Suluhu Hassan qui a annoncé la mort Magufuli. « Nous avons perdu notre courageux leader, le président John Magufuli, qui est mort à 18 heures d’une maladie cardiaque », a-t-elle déclaré sur les antennes de la télévision nationale dans la soirée du mercredi 17 mars. Elle a proclamé la mise en berne des drapeaux et un deuil de deux semaines dans toute la Tanzanie.
Elle a précisé que le chef de l’État était décédé à l’hôpital Emilio Mzena, un établissement gouvernemental de Dar es-Salaam, où il était soigné.
John Magufuli avait été réélu pour un deuxième mandat en octobre dernier.
Le président John Magufuli faisait partie de personnes et de leaders qui sont corona-sceptiques, tel que feu président Nkurunziza du Burundi qui malheureusement en est mort aussi. C’est aussi le cas des hauts dirigeants de Madagascar.
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