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Dr Gatare a informé que la réduction du nombre de personnes restées sur le bateau n’avait pas diminué la productivité. Mais qu’elle conduit à une recherche de solutions, tout en évitant des efforts inutiles.
Dr Gatare a informé que la réduction du nombre de personnes restées sur le bateau n’avait pas diminué la productivité. Mais qu’elle conduit à une recherche de solutions, tout en évitant des efforts inutiles.
Ngendahimana Aboubakar, un pêcheur du Lac Kivu, note que ces mesures d’hygiène ont été très utiles et que chacun en a tiré profit.
«Dans le passé, certains pêcheurs entraient dans l’eau sans se laver. Ils estimaient qu’ils se laveraient dans le lac ou que l’eau atteindrait leurs corps», dit-il.
Ce pêcheur remercie le Gouvernement rwandais de ne les avoir pas délaissés pendant la période de COVID-19, de les avoir aidés à survivre, et d’avoir amélioré leurs moyens de subsistance, en fournissant divers emplois à ceux qui sont affamés ou en chômage.
«Depuis l’apparition de la COVID-19 au Rwanda, nous n’avons eu aucun problème de famine, car la pêche n’a pas stoppé durant un temps long. Le secteur de la pêche sur le Lac Kivu est le seul qui n’a pas été éprouvé par la COVID-19 pour la seule raison que l’activité de la pêche n’a pas stoppé à cause de la COVID-19. Les pêcheurs ont continué à travailler comme d’habitude. Ils ont été rejoints par ceux qui ont perdu leur emploi dans d’autres secteurs, et qui sont venus apporter leur savoir-faire au niveau du poisson pêché. L’on avait l’habitude de mettre au point des «sambusa» avec de la viande hachée». Dans un souci de diversification, on met dans la «sambusa» du petit poisson «isambaza» qui confère un goût délicieux au nouveau produit. C’est aussi une façon qui a généré d’autres nouveaux emplois dans cette chaîne de valeur», informe Aboubakar.
Gakuru Jean-Baptiste, président de l’Association des Coopératives de Pêcheurs du Lac Kivu, a estimé que le secret des pêcheurs pour éviter la contamination est que presque tous les pêcheurs ont été vaccinés, et qu’ils subissent des tests de nombreuses fois pour vérifier que leur santé est en bon état.
« Nous avons tous été vaccinés pour nous assurer que nous sommes correctement protégés », a-t-il dit.
Certains des défis auxquels sont confrontés les pêcheurs incluent la présence de pirates dans le Lac malgré des efforts déployés pour les combattre. Il y a aussi l’utilisation de pièges de pêche illégaux qui tuent de petits poissons «Isambaza» dans le Lac Kivu.
Selon Gakuru, certains des problèmes auxquels ils sont confrontés sont aussi le changement climatique. Mais ils envisagent depuis longtemps travailler avec Météo Rwanda pour leur bénéficier des informations liées aux variations du temps et du climat.
Il a en outre sollicité au Gouvernement de chasser de la pêche des personnes qui ne sont pas dans les coopératives. Car, ces personnes recourent à des pièges illégaux et elles travaillent à des heures interdites.
« Actuellement, la pêche dans le lac Kivu est pratiquée par de nombreux pêcheurs, mais qui sont regroupées dans des coopératives.
Une fois l’année, durant trois mois, nous interdisons la pêche dans le Lac pour laisser les poissons grandir en taille et se multiplier. Et quand nous relançons la pêche, la production est multpliée par trois par rapport à la récolte habituelle. La coopérative KOPERWA dans le District de Nyamasheke atteint régulierement cette production d’une tonne à deux tonnes obtenue seulement quand nous rouvrons le Lac pour la pêche », souligne le chargé de la pêche sur le Lac Kivu, Dr Gatare.
Le Gouvernement n’a pas donné des fonds de soutien aux pêcheurs, car leurs activités n’ont pas été éprouvées par la COVID-19 comme ailleurs. Les pêcheurs ont continué à produire et à vendre à la population qui est le plus grand client, alors que les hôtels, eux, avaient pratiquement fermé, faute de clients et d’arrêt du tourisme et d’organisation de conferences et rénions.
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