Mini Sommet à Luanda
Ce mardi, le président Kagame a participé au mini sommet sur la République centrafricaine à Luanda en Angola pour trouver une solution pacifique à la crise qui continue à secouer ce pays. Le sommet est accueilli par le président angolais et actuel président de la CIRGL João Lourenço, le président de la RCA, Faustin-Archange Touadéra, tandis que les autres invités sont le président congolais Denis Sassou Nguesso, ainsi que le président de la RDC Félix Tshisekedi ainsi que et le général de division Ibrahim Jaber représentant le Soudan.
Le sommet de Luanda, organisé sous le thème « Promouvons la paix, la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs », a été précédé d’une série de sessions préparatoires depuis le 10 janvier.
Les sessions précédentes comprenaient des réunions des chefs des services de renseignement et des chefs d’état-major de la défense, ainsi que des ministres de la Défense et des Affaires étrangères des 12 pays composant de la CIRGL.
Actuellement, des groupes armés des rebelles continuent à s’affrontent avec l’armée centrafricaine, appuyée par les forces onusiennes de maintien de la paix ainsi que les mercenaires russes envoyés par la Russie.
Des combats ont éclaté en RCA avant les élections de décembre, des groupes rebelles tentant de s’emparer de la capitale Bangui.
Dans leurs conclusions du mini sommet, les chefs d’État et de gouvernement du CIRG ont appelé les forces rebelles en RCA à observer un cessez-le-feu unilatéral et immédiat.
Ils ont estimé que la situation en République centrafricaine était menaçante et ont décidé d’organiser un deuxième mini-sommet à Luanda.
L’appui militaire du Rwanda à la RCA
Il faut rappeler que le Rwanda a été l’un des principaux contributeurs à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) depuis son premier déploiement en 2014. Le contingent rwandais de la MINUSCA est notamment chargé de la sécurité du président de la République centrafricaine Faustin-Archange Touadera et de la présidence palais.
Vers la fin de 2020, le Rwanda a déployé davantage de troupes, à la demande du gouvernement de Bangui, pour aider à empêcher une coalition de rebelles d’attiser les tensions dans ce pays en difficulté.
À l’époque, le Rwanda déployait des troupes de protection de la force entraînées à mener des opérations spéciales à Bangui, dans le cadre d’un accord bilatéral de défense.
Ces forces ont été envoyées sous un mandat différent pour renforcer la sécurité afin d’assurer des élections sans heurts et protéger les forces rwandaises contre toute attaque.
Début janvier de cette année, la ministre de la Défense de la République centrafricaine (RCA), Marie-Noëlle Koyara, a salué l’intervention des troupes spéciales des Forces de défense rwandaises (RDF) qui ont contrecarré les rebelles qui entendaient déstabiliser la sécurité dans la partie nord de la capitale Bangui. ville. Elle a expliqué que cette loi reflétait l’engagement du Rwanda à sécuriser le pays en proie à des conflits armés.
Tout récemment, le Président Touadera a décerné jeudi aux soldats de la paix rwandais (Rwanbatt7) servant dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation la Médaille de reconnaissance du pays pour leur contribution à la tenue d’élections pacifiques récentes.
Au mini sommet les présidents ont rendu hommage au président Idriss Deby
Au mini sommet, les présidents ont rendu hommage à leur homologue le président tchadien décédé Idriss Deby, dont la mort a été annoncée mardi 20 avril après qu’il aurait été blessé dans des affrontements avec des rebelles.
«Les chefs d’État et de gouvernement ont exprimé leurs plus vifs regrets pour le décès de Son Excellence le maréchal Idriss Déby Itno, président de la République du Tchad, et ont présenté leurs condoléances au gouvernement et au peuple tchadiens et à la famille en deuil», lit-on dans une partie du communiqué publié après le sommet.
Rencontre Kagame et Lourenço
Avant le sommet, le président Kagame a eu un entretenu avec son hôte, le président angolais, João Lourenço.
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