Sélectionner une page
  • Facebook
  • Twitter
  • Google+
  • Gmail
  • LinkedIn
L’Étalon de Yennenga est le symbole de l’identité culturelle africaine, que les cinéastes à travers leurs créations doivent contribuer à maintenir bien vivante.

Le 27e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) s’est tenu du 16 au 23 octobre 2021. Le thème de cette édition « Cinéma d’Afrique et de la diaspora, nouveaux talents, nouveaux défis » et cette année, le pays invité d’honneur est le Sénégal. Ce festival mondialement connu, s’inscrit depuis maintenant 50 ans dans une volonté de promouvoir l’industrie cinématographique du continent africain. Chaque édition est une occasion pour les acteurs du domaine, d’échanger, de découvrir de nouvelles œuvres, mais aussi de nouer des relations avec d’autres professionnels.

Le Fespaco, principal rendez-vous du cinéma en Afrique, se tient tous les deux ans à Ouagadougou. Chaque édition voit des films de tous formats entrer en compétition pour briguer l’Étalon d’or. Cette année, sur 1 132 films inscrits, dix-sept ont été retenus dans la catégorie long-métrage de fiction, pour concourir pour la récompense suprême par un comité de sélection tout aussi diversifié composé de sept membres, dont trois femmes. Les réalisateurs des dix-sept films en lice sont issus de quinze pays du continent, avec deux Égyptiens et un Burkinabè, notamment. Les autres sont originaires du Sénégal, de l’Angola, du Cameroun, du Nigeria, de la Tanzanie, de la Somalie, de la Côte d’Ivoire, du Tchad, du Rwanda, du Maroc, de la Namibie, du Lesotho et de la Tunisie. Enfin, un film haïtien a également été retenu.
Cette année, Alex Moussa Sawadogo, son directeur général marquera ses premiers pas. Né en 1974 à Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire, ce grand amoureux du cinéma est un Germano-Burkinabè connu pour avoir créé le Festival des films d’Afrique de Berlin, puis pour son rôle au sein de Afrikamera pour lequel il a été directeur artistique. Membre de jury de plusieurs festivals dans le monde, en particulier en Suisse, en Allemagne, en passant par Israël et jusqu’en Corée du Sud, il est titulaire d’une maîtrise en histoire de l’art à l’université de Ouagadougou et d’un master professionnel de management culturel et des médias obtenu à Hambourg, en Allemagne.
Voici le Palmarès de la 27e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), plus grand festival de cinéma africain, qui a pris fin samedi soir:
L’Étalon de Yennenga est le symbole de la consécration suprême de la meilleure œuvre cinématogra-phique de la sélection officielle. Il est matérialisé par une guerrière, lance à la main, juchée sur un cheval cabré. Ce trophée tire son sens du mythe fondateur de l’empire des Mossés, ethnie majoritaire au Burkina Faso.
  • Etalon d’or de Yennenga: « La femme du fossoyeur » de Ahmed Khadar (Somalie)
  • Facebook
  • Twitter
  • Google+
  • Gmail
  • LinkedIn
  • Etalon d’argent: « Freda » de Gessica Geneus (Haïti)
  • Etalon de bronze: « Une histoire d’amour et de désir » de Leyla Bouzid (Tunisie)
  • Prix d’interprétation masculine: Alassane Sy pour « Baamum Nafi » (Sénégal)
  • Prix d’interprétation féminine: Zainab Jah pour « Farewell Amor » de Ekwa Msangi (Tanzanie)
  • Meilleur décor: « La Nuit des Rois » (Night Of The Kings) de Philippe Lacote (Côte d’Ivoire)
  • Meilleur montage: « Souad » de Amin Ayten (Égypte)
  • Prix du scénario: « Nameless » Mutiganda Wa Nkunda (Rwanda)
  • Prix de l’image: « This is not a burial, it is a resurrection » de Jeremiah Lemohang Mosese (Lesotho)
  • Prix du son: « Freda » de Gessica Geneus (Haïti)
  • Meilleure musique: « La femme du fossoyeur » de Ahmed Khadar (Somalie)
  • Etalon d’or documentaire long métrage: « Garderie Nocturne » de Moumouni Sanou (Burkina Faso)
  • Étalon d’argent documentaire long métrage: « Marcher sur l’eau » de Aissa Maiga (Sénégal-Mali)
  • Étalon de bronze documentaire long métrage: « Makongo » de Elvis Sabin Ngaibino (République centrafricaine)
  • Poulain d’or fiction court métrage: « Serbi » (Les Tissus blancs) de Moly Kane (Sénégal)
  • Poulain d’argent fiction court métrage: « Amani » de Alliah Fafin (Rwanda)
  • Poulain de bronze fiction court métrage: « Zalissa » de Carine Bado (Burkina Faso)
  • Poulain d’or documentaire court métrage: « Ethereality » de Kantarama Gahigiri (Rwanda)
  • Poulain d’argent court métrage: « Je me suis mordue la langue » de Nina Khada (Algérie)
  • Poulain de bronze court métrage: « Nuit debout » de Nelson Makengo (RDCongo)
MENTIONS SPECIALES
  • Mention spéciale à « Tabaski » de Laurence Attali (Sénégal)
  • Mention spéciale du jury: « La traversée » de Irène Tassembedo (Burkina Faso)
SECTION PERSPECTIVES
  • Prix Paul Robson: « Traverser » de Joël Akafou (Côte d’Ivoire)
  • Prix Oumarou Ganda: « Tug of War » Amil Shivji (Tanzanie)
SECTION BURKINA FASO
  • Meilleur film burkinabè: « Sur les traces d’un migrant » de Delphine Yerbanga
  • Meilleur espoir burkinabè: « Après ta révolte, ton vote » de Kiswendsida Parfait Kaboré
Share This

Partager

Partagez cet article avec vos amis !