Le président de QSI et du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, a assuré que le transfert du joueur était conforme aux exigences de l’instance du football européen. | Stephane de Sakutin / AFP
Par Simon Chadwick
À travers l’achat du joueur argentin, les propriétaires qataris du club parisien se donnent toutes les chances de remporter un titre européen à quelques mois du début de la Coupe du monde 2022.
La séquence du transfert de Lionel Messi du FC Barcelone au Paris Saint-Germain s’est achevée le mercredi 11 août avec une journée consacrée à la présentation aux supporters et aux médias, au lendemain de la signature de son contrat avec le club de la capitale.
Selon Le Parisien, le salaire de l’Argentin s’élèvera à 41 millions d’euros nets par an (plus que ses nouveaux coéquipiers Neymar, environ 36 millions, et Kylian Mbappé, 18 millions), un montant auquel il faut ajouter les primes, ce qui représenterait un total de 120 millions d’euros sur deux ans. Le monde du football attend avec impatience de voir ce que le nouveau joueur le plus cher de la Ligue 1, qui a marqué 672 buts pour le FC Barcelone, peut apporter au championnat français.
Les propriétaires du PSG, quant à eux, regardent un peu plus loin, en se concentrant sur 2022. Depuis que Qatar Sports Investments (QSI) en a acquis une participation majoritaire en 2011, le club a déjà beaucoup dépensé pour dominer le football français et remporter des succès sur la scène européenne.
Objectif: le sacre européen
Le titre national est presque devenu une routine, à l’exception de quelques surprises comme la saison dernière, lorsque le club s’est classé deuxième derrière Lille. En revanche, le trophée de la Ligue des champions se révèle toujours insaisissable.
L’arrivée de Messi donne le sentiment que la saison à venir sera cruciale dans cette optique. En effet, elle intervient quelques semaines après le recrutement d’autres grands joueurs comme le gardien de but de l’Italie, Gianluigi Donnarumma, élu meilleur joueur de l’Euro 2020, ou encore le défenseur du Real Madrid Sergio Ramos. Tout autre résultat qu’un titre européen serait en conséquence considéré comme un échec.
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