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Rome, le 30 octobre 2021: le sommet du G s’est ouvert avec la traditionnelle photo de famille des chefs d’Etat des pays participants. REUTERS – YARA NARDI

Le sommet du G20 s’est ouvert à Rome ce samedi 30 octobre avec la participation des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres et invités pour affiner les sujets à l’ordre du jour et le projet de communiqué final.

 

Parmi les sujets à examiner il y a le réchauffement climatique.

 La Cop 26 démarre lundi à Glasgow dans la foulée du G20-, lutte contre la pandémie de Covid-19, relance de l’économie mondiale, les sujets à l’ordre du déjeuner et des rendez-vous en tête à tête ou multilatéraux sont nombreux. D’autant que les dirigeants profitent de leur retour « en présentiel » dans une grande réunion internationale pour la première fois depuis le début de la pandémie pour multiplier les rencontres en petit comité.

Le nucléaire iranien

Outre les dossiers précédemment évoqués, il sera également par exemple question de la relance du nucléaire iranien lors d’une réunion entre les présidents américain Joe Biden et français Emmanuel Macron, avec la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique Boris Johnson.

Rendez-vous « important du multilatéralisme »
C’est un rendez-vous « important du multilatéralisme », a insisté hier Emmanuel Macron et ce G20 de Rome doit être celui « des résultats et de l’efficacité », rapporte notre envoyée spéciale, Valérie Gas. Le président français, qui a notamment cité la solidarité avec l’Afrique, le vaccin, la transition climatique, est à Rome avec des ambitions et des objectifs.
Xi Jinping « ne veut pas faire les frais de quolibets qui lui seraient adressés par les Occidentaux sur la question du climat, sachant que la Chine avait fait des déclarations assez optimistes, qu’elle ne sera pas en mesure de tenir par rapport à la décarbonation, justement, de l’économie chinoise », analyse le sinologue Emmanuel Lincot, professeur à l’Institut catholique de Paris, chercheur associé à l’IRIS, au micro de Vincent Souriau, du service international de RFI.
Le G20 est un club, rappelle Bertrand Badie, professeur à Sciences-Po Paris et spécialiste des relations internationales, et la tradition d’un club, c’est d’exclure du monde. Autres absents de cette concertation, les pays en développement, particulièrement concernés par plusieurs des dossiers du sommet dont la lutte contre la pandémie de Covid-19 et la relance de l’économie mondiale, comme le rappellent les militants de One, qui font campagne pour en finir avec l’extrême pauvreté. « On entend beaucoup parler de la relance de l’économie mondiale, mais les faits sont là : dans les pays riches l’économie a déjà retrouvé son niveau d’avant la pandémie, tandis que dans les pays à bas revenus, et surtout en Afrique subsaharienne, ils se débattent encore avec la crise », rappelle Emily Wiggens, directrice Europe de One, au micro de Dominique Baillard, envoyé spéciale du service économie.
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Parmi les pays en développement, le président du Rwanda, Paul Kagame est arrivé à Rome, pour participer à ce sommet du G20, qui réunit aussi d’autres également leurs homologues des pays invités et des représentants de certaines des principales organisations internationales et régionales pour des discussions axées sur la santé, la reprise économique, le climat et l’énergie.
Prévu les 30 et 31 octobre 2021, le sommet est le premier du genre organisé depuis l’apparition de la pandémie de coronavirus.
Comme l’a rapporté DW, les ministres des Finances et de la Santé des économies leaders et en développement du Groupe des 20 (G20) ont appelé vendredi à ce que 70% de la population mondiale soit vaccinée contre le COVID-19 au cours des huit prochains mois.
Avant une réunion en personne des ministres des Finances à Rome – avec la participation des ministres de la Santé par liaison vidéo – les délégués ont annoncé la création d’un groupe de travail pour mieux lutter contre la pandémie et relancer la reprise économique.
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