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La délégation du Commonwealth à libreville, dirigée par Luis Franceschi. L’adhésion du Gabon au Commonwealth semble de plus en plus se préciser.

Le Gabon est un point-carré de la France et dans lequel la Françafrique a joué un grand rôle dans son histoire, depuis l’indépendance du pays jusqu’à présent. Mais les observateurs avisés confirment que le Gabon est en train de chercher à adopter l’anglais comme prochaine langue nationale et qu’il va soumettre (si ce n’est pas encore fait) une demande légale d’adhésion au Commonwealth pour en devenir membre.

Une délégation du Commonwealth, dirigée par Luis Franceschi, le directeur général de la gouvernance et de la paix du Secrétariat du Commonwealth a séjourné récemment à Libreville où elle a rencontré les principales autorités du pays. Luis Franceschi et sa suite avaient pour objectif de faire avancer les discussions sur l’adhésion du Gabon à cette organisation qui compte 54 Etats à travers le monde.

A Libreville, Luis Franceschi et la délégation qui l’accompagnaient ont rencontré d’abord le président du Sénat, Lucie Milebou-Aubusson, les principaux responsables de partis politiques et d’organisations de la société civile, ainsi que le premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.

A ce sujet, la première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda a confirmé que : « le Gabon et le Commonwealth partagent des valeurs communes notamment l’égalité, la démocratie et la non-discrimination. La volonté du Président de la République Ali Bongo Ondimba est d’ouvrir davantage notre pays à de nouveaux partenariats. Il en va de l’intérêt à la fois diplomatique et économique de notre pays ».

Progressivement la France perd du terrain en Afrique francophone

L’influence historique de la France en Afrique francophone va continuer à perdre du terrain. Nul n’ignore l’implication de la France dans le choix de chefs d’Etat en Afrique sans oublier que ce choix été souvent accompagné par l’élimination des leaders nationalistes victimes de la défense des intérêts plutôt nationaux que français. C’est la France qui a protégé les dictateurs de père en fils qui ont prospéré et les font toujours en Afrique, et le cas du Rwanda est flagrant où le président Mitterrand et son entourage politique et militaire ont supervisé « aveuglement » come ils le disent eux-mêmes un gouvernement qui a exterminé un huitième de sa population, en commettant le premier génocide du peuple noir en Afrique.

On se souviendra diverses interventions militaires dans divers pays notamment en RDC, en RCA, au Gabon, en Côte d’Ivoire, au Mali et Tchad pour ne citer que celles-ci, mais qui toutes n’avaient rien de populaire mais  visaient plutôt à sauvegarder les intérêts de la France dans ces pays, dans la région mais aussi elles étaient une preuve pour les pays de la région la volonté de la France, sa puissance et faire sentir sa présence.

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