« L’augmentation du score du Rwanda reflète plusieurs évolutions positives dans le secteur de l’éducation, notamment les domaines du recrutement et de la gestion des enseignants, des systèmes d’évaluation de l’apprentissage des élèves et de l’élaboration des politiques. En 2019/20, des outils politiques ont été élaborés pour orienter la stratégie et la programmation futures dans le secteur de l’éducation de base, fournissant un cadre juridique et institutionnel solide pour diverses interventions », souligne le rapport.
Ces outils comprennent notamment l’approbation par le gouvernement de la loi régissant l’éducation au Rwanda ; la stratégie nationale de développement des compétences et de promotion de l’emploi (2019-24) ; de la politique nationale révisée en matière d’éducation et le plan de riposte contre la covid-19 dans le secteur de l’éducation nationale.
La performance globale du Rwanda dans l’indice CPIA se traduit également par des scores élevés dans les quatre grandes familles de critères qui composent l’indice. Ainsi, en matière de gestion économique, le Rwanda obtient un score de 4 sur 6, soit bien plus que la moyenne régionale de 3,2. Ce score monte à 4,2 contre 3,2 de moyenne régionale en matière de politiques structurelles ; 4,3 contre 3,3 de moyenne régionale en matière de politiques pour l’inclusion sociale et l’équité et 3,8 contre 3 de moyenne régionale en matière de gestion et d’institutions du secteur public.
Notons que dans le classement, le Rwanda devance le Cap-Vert et le Sénégal. Le reste du Top 10 est composé du Kenya (4e), du Bénin (5e), de l’Ouganda (6e), de la Côte d’Ivoire (7e), du Ghana (8e), du Burkina Faso (9e) et de l’Ethiopie (10e).
Rappelons que le classement ne prend en compte que les pays d’Afrique subsaharienne éligibles à l’aide de l’IDA. Il exclut par exemple l’Afrique du Sud, l’Eswatini, les Seychelles, Maurice, l’Angola, le Botswana, le Gabon, la Guinée équatoriale, et la Namibie.
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