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Les sanctions fonctionnent tant que les intérêts de leur auteur,
 ne sont pas touchés

 

 

L’invite du ministre des Transports malien semble être bien entendu. La compagnie Air France n’a en tout cas pas voulu attendre, elle a négocié avec le Mali pour la reprise de ses vols.

Dans un document signé de l’Agence nationale de l’Aviation civile du Mali, Air France a renégocié la reprise de ses vols sur Bamako. Ce, avec l’accord des autorités maliennes. L’authenticité du document datée du 13 janvier 2022 n’a pas fait l’objet de démenti.
Pour contourner les sanctions de la CEDEAO, Air-France opèrera désormais des vols directs en aller-retour entre la capitale française et Bamako.
Les vols avec escale à Ouaga ou Abidjan ou encore Dakar sont exclus des plans de vols de Air-France le temps que la CEDEAO lève ses sanctions. La ligne Paris-Bamako est l’une des plus lucratives du groupe Air-France KLM en direction de l’Afrique, selon de nombreux observateurs.
Dans ce cas si que va faire le Sénégal, qui, dans la CEDEAO, et l’UEMOA, a les plus d’échanges avec le Mali que l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest ! Et pourtant la France avait crié haut et fort qu’elle soutenait les sanctions de la CEDEAO contre le Mali.

  

Ci-dessous le document :
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L’attitude de la France, aura-t-elle des conséquences sur la décision de la CEDEAO ? Certains pays membres de la CEDEAO pourraient-ils être tentés de donner la priorité à leurs intérêts économiques ou politiques au lieu de sanctionner le Mali, pays partenaire ! 
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