Sélectionner une page
  • Facebook
  • Twitter
  • Google+
  • Gmail
  • LinkedIn
Par EL Hadji Gorgui Wade Ndoye

La consécration de l’auteur de Doomi Golo a suscité des réactions de satisfaction et d’encouragements. Ses collègues auteurs et journalistes saluent un grand homme.
« Boubacar Boris Diop habite déjà la mémoire du monde comme un écrivain majeur et un penseur de très grande renommée. Entrer dans la postérité est la plus grande reconnaissance accordée à un monument de la pensée. Il est clair que le monde des lettres est fait de sorte qu’il y ait des distinctions qui formalisent une certaine reconnaissance d’une œuvre… », a réagi le journaliste et écrivain Habib Demba Fall. Selon ce dernier, Boris est un inspirateur pour de jeunes écrivains et pour tant d’autres.

Professeure de français et écrivaine, Fatimata Diallo Bâ aborde dans le même sens : « Boris est un immense intellectuel dont la production littéraire est tout entière tournée vers la réhabilitation du continent africain. Tourner le dos à la dépendance, revaloriser nos langues et nos cultures, relever les défis du futur en étant pleinement nous quoi qu’il nous en coûte. Patience, intégrité, éthique, Boris participe à l’édification d’une Afrique sans complexe, consciente de la multiplicité et de la qualité de ses ressources », a-t-elle déclaré. Pour elle, le lauréat du Prix Nobel américain de la littérature « est l’un des plus puissants leviers de la renaissance africaine ». De son côté, Mamadou Koumé, ancien Directeur de l’Agence de presse sénégalaise (Aps) a salué la consécration « d’un homme bien et talentueux ».
L’écrivain camerounais vivant en Suisse, Timba Bema, estime que Boubacar Boris Diop a adopté des positions pertinentes sur la question cruciale de la littérature dans les langues africaines, sur celle de la mémoire et de son traitement par les écrivains (le génocide des Tutsis au Rwanda) et celle très actuelle d’une souveraineté reconquise du continent. « Le prix Neustadt lui ouvre les portes du prix Nobel de littérature dont il devient un sérieux prétendant. Pour des écrivains de ma génération, ce prix est une invitation à plus de courage, à assumer ses positions, fussent-elles taxées de radicales », relève-t-il.
  • Facebook
  • Twitter
  • Google+
  • Gmail
  • LinkedIn
Commentaire de Rwanda podium :
Les lecteurs rwandais voudraient ajouter aussi leurs commentaires très positifs pour Boubacar Boris Diop, cet écrivain plein de talent, romancier, essayiste, dramaturge et scénaristes. Nous nous souvenons avec reconnaissance qu’en 1998, Diop a participé, avec dix autres écrivains africains, au projet d’écriture sur le génocide : « Rwanda : écrire par devoir de mémoire ». et de cette expérience résulte son roman, Murambi, le livre des ossements », paru en 2000, puis dans une version augmentée en 2011.
Ses textes sont lus et commentés dans les universités du monde entier par des grands chercheurs comme Josias Semujanga de l’université de Montréal ou Serigne Seye de l’universite Cheikh Anta Diop de Dakar qui en est l’un de ses plus grands spécialistes

  

Toutes les félicitations à Boubacar Boris Diop, et bon vent !
Share This

Partager

Partagez cet article avec vos amis !