L’ambassadrice Jo Lomas qui vient de faire trois ans comme représentant du Royaume-Uni au près du Rwanda et qui est à la fin de sa mission, elle a déclaré que : « Je suis constamment surprise par ce que le Rwanda parvient à faire, les trois ans et demi ont été une expérience merveilleuse et cela va me manquer ici ».
Lomas avait visité le Rwanda pour la première fois en 1995 à un autre titre, et elle a été témoin de la véritable dévastation du pays par le Génocide contre les Tutsis. Mais lorsqu’elle est revenue en 2018, comme ambassadrice du Royaume-Uni, elle a été surprise par de changements et des grands progrès.
Elle a déclaré qu’entre le Rwanda et le Royaume-Uni, il y a plus d’intérêts communs, et il y a des franches conversations et des bonnes relations solides entre les deux pays.
L’ambassadrice a néanmoins noté quelques points qui méritent d’être aplanis notamment l’espace politique, le rôle de la société civile et la BBC. Heureusement qu’elle n’a pas ajouté le changement de couleur des citoyens sans oublier leur culture.
Lomas a indiqué que l’une de ses réalisations dont elle est le plus fière était de travailler avec le Gouvernement rwandais, de partager des informations et des expériences du Royaume-Uni en tant que dernier pays hôte de la CHOGM.
Elle a montré sa tristesse à propos du Sommet de haut niveau de la CHOGM qui n’a pas eu lieu ce mois-ci comme c’était prévu plus tôt, mais elle a souligné sa fierté d’avoir collaboré avec le Gouvernement du Rwanda pour organiser le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Commonwealth (CHOGM), même si le Sommet a été reporté.
L’ambassadrice Lomas quitera le Rwanda après trois ans et demi de représentation de son pays et elle sera remplacée par Omar Daair. Elle a déjà fait ses adieux au Président Kagame, qui a apprécié son soutien continu au cours des 25 dernières années.
Il faut rappeler que le Royaume-Uni continue d’être l’un des principaux donateurs soutenant le changement climatique, l’éducation de qualité et la protection sociale. Cet appui se poursuivra dans les domaines stratégiques mentionnés du développement humain, du commerce, de l’investissement, de la société civile et, surtout, du soutien du Rwanda pour se remettre de l’impact économique de la Covid-19.
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