« Nos institutions étatiques, se sont appliquées à promouvoir, de nouvelles techniques, et des solutions endogènes, répondant aux réalités des populations rwandaises « , a t elle indiqué. Elle a ajouté que « les recherches de scientifiques, tels que Dr. Léon Mutesa, qui ont permis d’identifier l’épigénétique du stress traumatique, dans la descendance des survivants du Génocide contre les Tutsis de 1994.
« L’identification et la compréhension de ce fardeau, qui est à l’origine de plusieurs maladies mentales et physiques, nous permet aujourd’hui de concevoir, des traitements et des stratégies appropriés.
« Les familles des survivants se voient ainsi offertes, la possibilité de vivre plus sainement, sans être prises en otage par cette partie douloureuse de notre histoire. »
La première dame du Rwanda a également souligné le rôle des avancées technologiques et l’utilisation des drones au Rwanda dans la distribution des vaccins, et d’autres produits médicaux, ainsi que la pulvérisation des zones infestées de moustiques porteurs du paludisme.
Madame Kagame a salué les efforts déployés par le Rwanda et le Sénégal, en vue de construire, des sites de production de vaccins. Elle a précisé que ces avancées ouvrent la voie, vers une plus grande autonomie scientifique, et pharmaceutique du continent.
« Pourquoi notre continent, devrait-il continuer à subir les conséquences de fléaux, qu’il ne peut contrôler, faute d’infrastructures de santé adéquates ?
« Comme nous l’avons vécu avec la pandémie de COVID-19, pourquoi devons-nous continuer à dépendre de partenaires extérieurs, pour la grande majorité de nos approvisionnements en produits médicaux, avec ce que cela comporte comme risques. », a demandé la première dame du Rwanda.
Elle a conclut en disant: « Des moments comme ceux-ci, façonnent le futur que nous léguerons aux générations à venir, si nous tirons les leçons de l’Histoire, et décidons de placer la recherche scientifique, au cœur de notre développement. Nous devons maintenir l’élan de solidarité, et la cohésion que nous avons su déployer, face à la crise du Covid-19, car seule la santé de chacun, permettra le bien-être de tous. »
La Première Dame appelle à l’égalité des sexes chez les scientifiques africains
La Première Dame Jeannette Kagame a plaidé en faveur de l’égalité des sexes dans la science et le domaine scientifique dans les pays africains.
« La science et la recherche sont les tremplins vers le développement technologique, mais nous n’atteindrons nos objectifs en termes de santé que si tout le monde est impliqué et l’implication des femmes doit être une priorité », a-t-elle déclaré.
« Les programmes qui encouragent l’intégration des jeunes filles dans les filières des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques contribuent à l’objectif de créer des carrières brillantes pour les filles », a-t-elle déclaré.
Madame Jeannette Kagame a enfin remercié la Fondation Galien pour avoir reconnu le potentiel d’innovation scientifique, qui existe en Afrique.
Le lancement du Prix Galien au niveau africain intervient à un moment où la communauté internationale célèbre son 50e anniversaire et a joué un rôle déterminant dans la promotion de la recherche en médecine et en médecine.
Parmi les récipiendaires figuraient le PDG sénégalais de Diatropix, le Dr Cheikh Tidiane Diagne, qui a créé les anticorps Covid-19 (antigènes Covid-19) ; Le Dr Nathalie Strub Wourgaft, directrice des Centers for Disease Control, DNDi, a développé un médicament appelé fexinidazole et Rokia Sanogo a développé un médicament traditionnel appelé Balembo pour le traitement de la toux.
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