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La dernière éruption du volcan Nyiragongo, a mis en alerte non seulement la population de la ville de Goma, mais aussi le gouvernement de Kinshasa. C’est ainsi que dans une récente réunion du cabinet au de ministres à Kinshasa, le ministre congolais des Hydrocarbures Didier Budimbu a avancé deux solutions : exploiter le gaz qui est fond du lac et « dégazer » le lac pour éviter une explosion éventuelle du gaz du lac.

Le gouvernement de Kinshasa a élaboré des plans pour prévenir la menace d’explosion qui se trouve dans le lac Kivu et qui selon les estimations, ce genre d’accident risque de faire plus d’un million de victimes.
Il faut se rappeler que le lac s’étend sur le territoire congolais et rwandais dans une région qui héberge une dense population de part et d’autre avec deux villes jumelles et frontalières,: celle de Goma en RDC et celle de Rubavu au Rwanda.
Un des rares cas d’éruption de gaz d’un lac qui est connue est celle du lac Nyos au Cameroun et qui s’est passée en 1986. Cette éruption de CO2 sorti du lac a tué environ 1700 personnes. Il s’est étendu sur 30 km autour du lac.
En ce qui concerne le lac Kivu, qui est situé aux environs de deux volcans encore en activité, il y a une crainte que ce genre d’accident peut vite arriver si la lave d’un des volcans pénètre dans le lac Kivu. Avec la chaleur de lave, en contact le gaz dans l’eau, elle peut déclencher une éruption limnique similaire à celui du lac Nyos au Cameroun. 
La recherche suggère que dans le lac Kivu, le méthane et le CO2 sont « extrêmement élevés » en dessous de 260 mètres d’eau. Les estimations varient, mais il pourrait y avoir 60 milliards de mètres cubes de méthane et 300 milliards de mètres cubes de CO2 dans le lac, selon le ministère rwandais des Infrastructures.
Pour exploiter le méthane et dégazer le lac Kivu, côté congolais, le gouvernement, le ministre  a précisé qu’il a engagé deux sociétés, l’une française et une tunisienne, pour travailler sur deux plans.
Le plan impliquant l’exploitation du gaz naturel au bloc de Goma, dans le lac, a indiqué le ministre. Des travaux ont été prévus dans le passé dans ce domaine, bien que les progrès aient été lents. En effet, L’EPPM de Tunisie travaille sur un plan d’alimentation en méthane du lac Kivu depuis 2017.
Le volonté de la RDC d’entreprendre l’exploitation de gaz méthane du lac par le Congo Kinshasa intervient peu de temps après que le Rwanda ait déjà entrepris l’exploitation du gaz du lac Kivu. Contour Global travaille sur le projet KivuWatt dans la partie rwandaise du lac.
Au Rwanda, une barge flotte dans un lac bleu KivuWatt extrait du gaz
des profondeurs du lac Kivu via une barge

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Celui-ci extrait le méthane et le biogaz des profondeurs du lac et les transporte vers une centrale électrique de 26 MW à terre.
Tandis que Shema Power Lake Kivu travaille sur un projet qui générera 56 MW d’électricité. Les travaux ont été retardés par COVID-19, mais ils devraient maintenant démarrer au troisième trimestre de cette année. Le groupe israélien Galil a été impliqué dans la construction.
Récemment, le Parlement rwandais a approuvé un soutien budgétaire à l’Office des mines, du pétrole et du gaz du Rwanda pour améliorer l’exploitation du lac Kivu.

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