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La ministre belge des Affaires étrangères Sophie Wilmès se rend de lundi à mercredi au Rwanda pour la seconde réunion ministérielle de préparation du sommet UE-Union africaine, programmé en février prochain à Bruxelles.

La réunion est placée sous la présidence conjointe du ministre congolais des Affaires étrangères Christophe Lutundula, dont le pays préside actuellement l’UA, et du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
Elle abordera les sujets de sécurité, de gouvernance et de migration, ainsi que des investissements dans le développement durable du continent, sans oublier l’accès équitable à la vaccination contre le Covid-19. La Belgique devrait prêter une attention particulière à la région des Grands Lacs et au Sahel. Grosse productrice de vaccins, elle devrait aussi plaider pour accélérer leur distribution et augmenter leur production.
Des bilatérales sont en outre prévues pour la ministre Wilmès avec ses homologues du Maroc, d’Algérie, de Tunisie, d’Angola et du Sénégal. Sophie Wilmès avait par ailleurs reçu M. Lutundula vendredi dernier encore à Bruxelles.
Une bilatérale avec le Rwanda est également envisagée, mais pas encore confirmée. Bruxelles prétend chercher des tensions diplomatiques avec le Rwanda pour l’arrestation et la condamnation de Paul Rusesabagina, un rwandais qui a acquis la nationalité belge récemment.
Belge ou rwandais Rusesabagina a préparé des attentats contre le Rwanda au su et au vu de tout le monde y compris les services officiels belges. Ces derniers ont aidé la justice rwandaise à faire une enquête à son domicile à Bruxelles dans laquelle beaucoup de preuves qui sont à la base de sa condamnation ont été trouvées.  Je présume que la ministre pourra s’expliquer à ce sujet.
La ministre pourra soulever les méthodes utilisées pour arrêter Rusesabagina, une méthode utilisée pour fréquemment par des pays qui se respectent, dont la Belgique. En effet il y a trois semaines un pirate somalien a été condamné par la justice belge. .
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Pour amener ce pirate en Belgique, cette dernière a utilisé, à un détail près, la même approche que le Rwanda, pour l’arrestation de Rusesabagina que la Belgique n’a pas pris soin d’arrêter alors qu’il préparait et mettait en exécution des attentats au Rwanda, un pays ami de la Belgique.
Ce serait aussi une occasion, de savoir comment, ces grands pays se permettent de créer des héros pour des pays tiers, sans aucune considération des personnes ni du pays concernés.
 A Kigali, la cheffe de la diplomatie belge se rendra également au mémorial du génocide, ainsi qu’au camp Kigali où dix Casques bleus belges avaient été tués le 7 avril 1994, au début des massacres qui ont fait 800.000 morts, selon l’ONU, principalement des Tutsi.
 
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