Source : https://www.covid-factuel.fr
Le continent africain, malgré des conditions sanitaires qui n’ont rien à voir avec les nôtres, semble très bien se sortir de la situation. Selon l’Université John Hopkins, depuis 18 mois, il y a 14,5 fois moins de cas déclarés en Afrique que dans l’Union européenne, rapporté au nombre d’habitants. On ne peut malheureusement pas comparer comme cela, car les Africains testent moins, donc ont moins de « cas positifs ». Ces déclarations sont plus à rapprocher du nombre de vrais patients.
Si cette comparaison présente un biais trop important, qu’en est-il des décès, qui eux ne dépendent pas du nombre de tests ? Depuis 18 mois, toujours chiffres John Hopkins, l’Afrique a 12 fois moins de décès que l’Union européenne, rapporté au nombre d’habitants. Là encore, la comparaison brute n’est pas possible. En effet, chez nous ce sont surtout des plus de 70 ans qui meurent, chez eux cette population est très faible. Leur population est bien plus jeune que la nôtre et les jeunes ne meurent pas du Covid. Ceci dit, il y a 6 fois moins de plus de 70 ans en Afrique, et 12 fois moins de décès, avec pourtant des patients graves peu ou pas soignés qui devraient aggraver cette mortalité
Alors si on ne peut se comparer, comment étudier ce qui se passe en Afrique ? Pourquoi si peu de cas, si peu de décès ? Pourquoi n’a-t-on pas vu l’hécatombe projetée par l’OMS il y a 18 mois ? Pour le savoir, il faut comparer ce qui est comparable, c’est à dire les États africains entre eux et non avec nous. C’est ce qui a été fait par Hisaya Taniokla, Sayaka Tanioka et Kimitaka Kaga, dans cette étude.
Les auteurs ont fait une analyse statistique de l’impact de l’Ivermectine, utilisée pour l’onchocercose, sur les taux de morbidité, de mortalité, de guérison et de létalité causés par le COVID-19, dans les 31 pays endémiques de l’onchocercose, utilisant le traitement. Ils ont comparé, pays par pays (voir leur étude détaillée), avec le taux de mortalité causé par le COVID-19 donné par l’OMS en Afrique.
Plus de 99% des cas d’onchocercose en Afrique ont lieu dans ces 31 pays (Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Afrique centrale, République du Congo, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Éthiopie, Gabon, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Kenya, Liberia, Malawi, Mali, Mozambique, Niger, Nigeria, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Soudan du Sud, Tchad, Togo, Ouganda, Tanzanie, soit 973 millions d’habitants), qui font l’objet d’une campagne massive de l’OMS avec l’Ivermectine, en vue d’éradiquer la maladie. Les 22 autres pays (« groupe placebo » de 357 Millions d’habitants) ne l’utilisent pas.
Leur résultat principal est bien résumé par un graphique publié par un média Autrichien que voici. Il se passe quasiment de légende, la différence entre pays sous Ivermectine pour l’Onchocercose, et ceux qui n’en ont pas, est éloquente : 8 fois moins de cas pour chacune des 3 vagues qu’a connu l’Afrique.
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