La présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, a fait des remarques ce dimanche sur les footballeuses à « la poitrine plate » qui ne seraient pas suffisamment attrayantes pour pouvoir se marier. La présidente s’exprimait lors d’une cérémonie au palais présidentiel, où elle recevait l’équipe nationale masculine des moins de 23 ans victorieuse de la Coupe de la CECAFA, compétition réunissant des sélections nationales d’Afrique de l’Est et Centrale.
« Quand on voit leurs visages, on pourrait se demander […] Si vous voulez vous marier, vous voulez quelqu’un qui soit attirant, une femme qui a les qualités que vous voulez », a-t-elle affirmé, en ajoutant que chez les footballeuses, « ces qualités ont disparu ».
« Aujourd’hui, elles nous rendent fières en tant que nation quand elles ramènent des trophées au pays, mais si vous regardez leur avenir, lorsque leurs jambes sont fatiguées de jouer, lorsqu’elles n’ont pas la santé pour jouer, quelle vie auront-elles ? », a-t-elle également souligné.
« Je sais que certaines ont été mariées, mais beaucoup d’entre elles n’ont pas de mariage. La vie de mariage est un rêve pour elles ».
« Même si l’un d’entre vous ici les ramène à la maison en tant qu’épouse, votre mère demandera s’il s’agit d’une femme ou d’un autre homme ».
« Celles qui ont la poitrine plate, vous pourriez penser que ce sont des hommes et non des femmes ». Elle a affirmé que beaucoup de footballeuses ne pourraient jamais se marier.
Pourtant cette cérémonie que Madame Suhulu présidait, était organisée pour plaider pour un meilleur financement du sport féminin.
Certains pays de la EAC seraient-ils en retard sur leur époque ?
Les affirmations de la présidente de la Tanzanie sur le football féminin et sur ses conséquences sur le corps féminin, montrent un retard d’une époque. Son prédécesseur n’était pas mieux en ce qui concerne la Covid-19 et son existence ou sa disparition grâce à la force divine provoquée par la prière. Cette maladie a finie par l’emporter et une partie des agents de l’Etat, sans parler de la population dont une partie de personnes serait sauvée si les précautions étaient prises à temps.
Cette conception de la Tanzanie sur la Covid-19 est bien partagée avec le Burundi voisin. Le manque de soin et d’autres précautions nécessaires ont facilité le décès du président, des hauts cadres et d’une partie de la population qui étaient à haut risque.
On suit régulièrement la bataille engagée entre le gouvernement de l’Ouganda et le LTGB sans oublier les pays occidentaux qui soutiennent cette association et qui souvent font pression en sa faveur sur l’Ouganda en utilisant leur puissance financière.
Souvent ces détails donnent une image négative sur un pays, voire sur ses dirigeants alors que les problèmes qu’ils soulèvent peuvent être résolus par le bon sens des responsables.
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