« L’introduction de paysages sauvages sûrs et intacts est vitale pour l’avenir d’espèces vulnérables comme le rhinocéros blanc, qui subissent des pressions anthropiques considérables », a déclaré Peter Fearnhead, directeur général d’African Parks, cité dans le communiqué.
En 2010, le RDB et African Parks se sont associés pour gérer l’Akagera, transformant le parc en l’une des destinations fauniques les plus convoitées d’Afrique et une source de revenus durable pour les communautés de la région, selon le communiqué.
Afin que cette nouvelle population de rhinocéros blancs s’épanouisse également, chaque rhinocéros a été équipé d’un émetteur pour permettre un suivi constant par des équipes de pistage dédiées ; une unité anti-braconnage canine et une surveillance par hélicoptère sont également en place pour fournir un soutien supplémentaire à leur protection à long terme, a déclaré le RDB.
Il y avait plus de 50 rhinocéros noirs dans le parc national de l’Akagera dans les années 1970, mais leur nombre a diminué sous la pression du braconnage à grande échelle, jusqu’à la dernière observation confirmée de l’espèce en 2007, selon le communiqué du RDB.
Depuis 2010, le parc national de l’Akagera a connu un renouveau, le braconnage étant pratiquement éliminé, permettant la réintroduction d’espèces clés, notamment les lions en 2015, qui ont depuis triplé en nombre, et les rhinocéros en 2017, une décennie après leur dernière apparition au Rwanda, a indique le communiqué.
Le parc national de l’Akagera est la seule région de savane protégée du Rwanda avec un large éventail d’animaux, notamment des buffles, des éléphants, des léopards, des zèbres, des girafes, des hippopotames, des rhinocéros et des antilopes.
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