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Zhan Vensanovych Beleniuk qui est métis ukrainien, a des origines rwandaises par son père, Vincent Ndagijimana et Ukrainien par sa mère. Il est membre du Parlement, champion de lutte gréco-romaine et médaillé aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021 et surtout dans la situation actuelle, il est grand défenseur de la cause ukrainienne.

A 31 ans, Beleniuk est même plus qu’un sportif. Depuis juillet 2019, il est membre du Parlement ukrainien (Rada) sous l’étiquette du parti de l’actuel président, Volodymyr Zelensky, et il s’affiche comme l’une des icônes du président de l’Ukraine. Il est devenu le premier député métis de l’histoire de l’Ukraine à siéger au Parlement.
Depuis quelques semaines, cette figure de proue de l’Ukraine de Zelensky multiplie les messages de soutien à son pays et contre la Russie de Vladimir Poutine. Ce 1er mars 2022, il s’est par exemple évertué à assurer que « l’Ukraine est un État tolérant et n’a pas de problèmes raciaux urgents », suite aux nombreux témoignages d’Africains victimes de discriminations durant leur fuite vers les pays voisins. Il a essayé de contraindre la propagande qui est actuellement diffusée selon laquelle l’Ukraine est dominée par le racisme et soutient la discrimination raciale.
Beleniuk se veut le symbole d’une Ukraine plus ouverte ?
Le sang rwandais qui coule dans ses veines avait amené en 2007, Beleniuk à se rendre au Rwanda  pour découvrir ses racines africaines. Mais à cause de son métissage et malgré les couleurs identiques des drapeaux rwandais et ukrainiens, il se « considère comme 100% ukrainien. Je suis né ici, j’ai toujours vécu en Ukraine. J’ai toujours représenté une équipe ukrainienne. J’ai eu plusieurs propositions pour changer de nationalité et rejoindre une autre sélection, mais j’ai toujours cru en ce pays », avait-il déclaré au micro de France 24, en juillet 2019.
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C’est ainsi qu’il a apporté à l’Ukraine sa première et seule médaille d’or aux Jeux olympiques de Tokyo 2021. Le 4 août dernier, il s’était imposé en finale du tournoi des moins de 87 kg face au Hongrois Viktor Lorincz. Cinq ans plus tôt, aux JO de Rio, il avait déjà décroché l’argent, parmi les moins de 85 kg.
De fait, Zhan Beleniuk a un palmarès long comme ses bras, avec notamment deux titres mondiaux (2015 et 2019) et trois sacres européens (2014, 2016 et 2019). Des succès qui ont apporté une aura à celui qui a par ailleurs sous-lieutenant dans l’armée ukrainienne.
Au front, contre le sport russe
Zhan Beleniuk n’hésite d’ailleurs pas à s’afficher en train de nettoyer une arme à feu ou en plein discour devant des forces de l’ordre et de sécurité. Le champion olympique a en outre multiplié les messages diplomatiques. Messages où ils demandent l’appui des gouvernements africains hier et la mise au ban de la Russie sur la scène sportive avant-hier. « Quiconque soutient la politique du Kremlin n’a pas sa place dans le monde civilisé ! », conclut-il plein de rage.
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